• « Vous avez un message... », le médium Georges Puig témoigne

     

    L’au-delà existe-t-il ? Les contacts avec les défunts sont-ils envisageables ? Quelle est la différence entre la médiumnité, la télépathie et la schizophrénie ?

    Deux jeunes réalisateurs en quête de sens, Thonphoun et Aurélien Simonie, ont mené l’enquête et rencontré des médiums, des consultants, une psychothérapeute, un journaliste… On retrouve ces témoignages forts et troublants dans leur documentaire, Vous avez un message...qui vient d'être édité en DVD.

    Ce film est une invitation à  tendre l’oreille, à ouvrir son cœur et à toucher du doigt la possibilité d’une autre réalité.

    Georges Puig, médium, voyant, à Brive-la-Gaillarde, est le personnage central de ce film. Discret et humble, le medium, les pieds sur la terre, la tête dans le ciel, lève le voile sur son chemin de vie.

     

    Vous êtes à l’affiche du documentaire, Vous avez un message…, Comment ce film a-t-il vu le jour ?

    Georges Puig : Deux réalisateurs, Thonphoun et Aurélien Simonie de l’agence C and G Médias, sont venus me voir. Ils m’ont demandé si je voulais participer à leur documentaire, dédié à la question de la médiumnité. J’ai trouvé leur démarche intéressante. 

    En fait, leur projet est né ainsi : suite à la sortie du film de Clint Eastwood, Au-delà, en 2011, ils ont discuté de cette thématique de la vie après la mort, avec des amis, lors d’une soirée.

    Ils ont vite compris que ce sujet méconnu cristallisait les passions ! Aurélien et Thonphoun ont alors décidé de mener l’enquête dans le monde de la médiumnité, accompagnés de leur caméra et de leur esprit critique.

    Ils ont  ainsi recueilli le témoignage de plusieurs personnes : Jocelyne Cardot, psychothérapeute, Raphaël Jacquelin, médium et géobiologue, Pascale Alemany, présidente de l’association d’aide au deuil Les Papillons, Hélène-Audrey Diagne, médium et voyante, sont intervenus.  Un journaliste et des consultants ont aussi pris la parole.

     

     

    Désacraliser le médium

    Georges Puig : J’ai dit « oui » à ce projet, car ce film était synonyme de partage, d’échange. Je ne voulais pas être au centre du documentaire.  Je suis seulement le fil conducteur.

    Aurélien et Thonphoun ont filmé mon parcours de vie : on découvre la maison de mon enfance, à Brive-la-Gaillarde : un endroit important car c’est là que ma médiumnité a démarré.

    Je leur ai fait découvrir les endroits où j’aime me recueillir, comme les grottes de Saint-Antoine. Ils m’ont aussi accompagné à des conférences de médiumnité, à Clermont-Ferrand et à Cahors.

    Autre séquence à découvrir : Aurélien et son assistant qui ont fait l’expérience d’une séance de médiumnité, sous l’œil de la caméra.

     

    Le médium : un être comme tout le monde

    On imagine le médium comme étant quelqu’un de mystérieux, de fantasque, d’exubérant.

    Les émissions de télévision jouent sur cette étiquette mensongère. Nous sommes en plein spectacle. Ce n’est pas notre réalité. De plus, cette image de « medium aux talents extraordinaires » donne du poids aux charlatans.

    Dans le documentaire, Vous avez un message…, vous verrez la médiumnité sous le signe de l’humilité, de la simplicité, de l’authenticité. Ce sont des valeurs communes aux vrais mediums. On ne joue pas, on ne triche jamais avec l’au-delà.

    Je suis heureux d’avoir apporté ma contribution, à ce film respectueux. En me mettant sous la lumière, j’envoie un message d’espoir et de réconfort à celles et ceux qui sont dans la peine ou dans le doute.

    La vie continue après la mort, je suis là pour en témoigner ! Il faut envisager la médiumnité comme une normalité. Oui nous pouvons communiquer avec nos défunts, qui sont dans le monde invisible !  Ce lien est naturel, simple, et évident.

     

    Quel est votre quotidien en tant que medium et voyant ?

    Georges Puig : Mes journées sont remplies, car j’ai deux activités professionnelles : je suis commerçant à Brive-la-Gaillarde, je suis aussi medium et voyant.

    Je pense d’ailleurs qu’à terme, je me consacrerai uniquement à la médiumnité. C’est ma destinée. J’aime énormément travailler en médiumnité, au contact avec les défunts. Je me sens vraiment utile quand je transmets des messages des esprits, à des personnes en souffrance.

    Le monde invisible apporte tant ! Voir partir de son cabinet, des personnes en deuil enfin apaisées, c’est merveilleux. Je donne mes consultations de médiumnité en cabinet, à Brive- la -Gaillarde. Je peux aussi réaliser ces séances par téléphone, quand les consultants sont trop loin pour venir me voir.

    Je pratique également la voyance, en cabinet et par téléphone.

    J’ai à cœur de transmettre mon expérience, de donner des messages du monde de l’invisible. C’est pourquoi je donne régulièrement des conférences dans des associations d’aide au deuil, aux quatre coins de la France.

    Je reçois d’ailleurs beaucoup de messages de défunts, lors de ces séances publiques. Le medium dépense beaucoup d’énergie pour se brancher sur le courant du monde de l’invisible. On n’imagine pas à quel point ces communications entre terre et  ciel, peuvent être fatigantes.

     

    Vous avez longtemps refusé cette médiumnité. Pourquoi ? Quand et comment avez-vous accepté cette faculté ?

    Georges Puig :  Enfant, j’étais déjà médium. J’ai des souvenirs, que je raconte dans le documentaire.

    Par exemple, un chien me suivait sur le chemin de l’école, je lui parlais… Mais j’étais le seul à le voir.

    J’avais aussi pris l’habitude de m’asseoir sur un talus, au-dessus de notre maison, pour voir passer les voitures sur la nationale. Un monsieur âgé, portant un chapeau de paille, était là, assis à côté de moi. Quand j’ai demandé à ma mère : « Mais qui est cet homme ? » Elle m’a répondu : « Mais Georges, il n’y a personne... »

    Mes parents se sont posés beaucoup de questions… Cela m’a fait peur. Ils se demandaient si je n’avais pas un problème mental… Un jour, j’étais derrière la porte, je les ai entendus parler de moi. Du haut de mes sept ans, j’ai eu peur de devenir fou.

    Je voulais être comme tout le monde. Je souhaitais que toutes ces visions s’arrêtent ! Comme le ciel nous écoute souvent, cette faculté s’est mise subitement en sommeil.

     

     

    Résumé du film :

     

     



                                   

    Réalité ou schizophrénie ?
    La médiumnité reste un mystère pour bon nombre d'entre-nous. Des questions se posent autour de cette profession souvent dénaturée par des reportages TV racoleurs et sensationnalistes.
    Georges Puig ; médium et voyant, a accepté d'être suivi par une équipe de tournage pour dévoiler sa vision de sa capacité à communiquer avec les défunts.
    Les réalisateurs de ce documentaire ont posé toutes les questions sans complaisance ni faux-semblant et vous livrent un film passionnant dont le but est de comprendre le mécanisme de cette étonnante faculté. 

    La Génèse du film :

    Janvier 2011, le film "Au-delà" de Clint Eastwood sort en salle. Thonphoun et Aurélien Simonie, en bon fan du réalisateur, sont au cinéma le jour même de la sortie. Ils s'amusent de quelques coïncidences : le personnage principal se prénomme : Georges (ils connaissent eux-aussi un médium à Brive La Gaillarde dont le prénom est Georges). Le site internet du personnage est conçu à partir de la moitié de son visage (même chose pour Mr Georges Puig dont le site web a été conçu deux ans plus tôt par Clic & Go, la société de Thonphoun et Aurélien).

    "Au-delà" traite notamment de la peur qu'engendre la médiumnité et le rejet des gens pour tout ce qui touche de près ou de loin à cette thématique.
    Quelques jours plus tard, invités à une soirée chez un ami, la conversation tombe sur ce dernier métrage d'Eastwood. Thonphoun et Aurélien donne leur avis mitigé sur le film. C'est alors qu'un des invités s'emporte et s'énerve à la seule prononciation du mot "médium". Sidérés par cette réaction démesurée autour d'un simple film, Thonphoun et Aurélien, décident de produire un documentaire sur la question.

    Ils appellent dès le lendemain Mr Georges Puig et lui demande s'il serait intéressé par une participation à ce documentaire afin de répondre à nos questions. Nos seules conditions : toutes les questions doivent pouvoir être posées sans concession et nous ne voulons pas d'un reportage sensationnaliste.

    Sans hésité une seule seconde, Mr Georges Puig accepte et se dit ravi d'intervenir et d'avoir l'opportunité de répondre à toutes les questions avec sincérité.

    Quelques semaines plus tard, après la présentation du synopsis, Mr Georges Puig décide de ne pas intervenir et de laisser carte blanche aux deux réalisateurs et c'est ainsi que l'aventure commence...


    On n’échappe pas à son destin

    Jusqu’à l’âge de 30 ans, j’ai vécu comme tout le monde, même si j’ai toujours rencontré des gens un peu « bizarres » (médiums, guérisseurs…) sur ma route. Et puis, j’ai eu un accident grave. Une fois sorti d’affaire, j’ai réalisé un « retour sur moi ». Un jour, je suis allé voir la magnétiseuse du village, pour mon mal de dos.

    Elle m’a dit : « Nous allons bientôt faire venir un medium pour une conférence, dans le village voisin. Tu devrais venir, toi qui est en chemin spirituel ! »

    C’est ainsi qu’à l’âge de 37 ans, j’ai rencontré le medium Reynald Roussel. Ce fut une révélation. J’ai suivi une dizaine de ses séances publiques. Dans l’une d’entre elles, il m’a dit : « Vous, Monsieur, vous comprenez ce que je fais ! »

    À partir de ce moment, j’ai accepté ma médiumnité. Et celle-ci a été réactivée. C’était il y a 14 ans. Je me suis ensuite installé comme medium professionnel, en 2008.

    Je ne le cache pas : ce revirement a été douloureux d’un point de vue personnel. Cela m’a coûté un divorce.  Il a été difficile de me faire accepter en tant que médium par certains de mes proches.

     

    La porte ouverte sur son destin

    Vous savez, il n’y a pas de hasard. Les choses viennent à vous, dès lors que vous acceptez votre destinée.

    J’ai eu la chance d’avoir une belle protection de l’Au-delà. Les esprits ont été adorables avec moi. Ils sont venus doucement et tranquillement. Je n'ai jamais été brusqué par leur entrée dans ma vie.

    Les consultants sont quant à eux arrivés, par le bouche à oreilles.  J’ai très vite trouvé des associations d’aide aux personnes en deuil, où donner des conférences.  Tout s’est enchaîné.

    Je me sens beaucoup mieux dans ma peau, depuis que je me suis dit : « d’accord, je suis médium ! » Pour moi, il s’agit d’une faculté et non d’un don.

    Je suis doué pour la médiumnité comme d’autres le sont pour la peinture, ou la musique. C’est aussi simple que cela ! (sourires)

     

    « Vous avez un message... », le médium Georges Puig témoigne

    Sortie DVD du film "Vous avez un message..." : le 1er avril 2012

    Site web du film : www.vousavezunmessage-lefilm.fr

    Pour commander le dvd : www.vousavezunmessage-lefilm.fr/achatdvd

    Produit par : CandGMedias (département vidéo de Clic & Go SARL).

    Co-produit par : Georges Puig.

    Réalisé par : Thonphoun et Aurélien Simonie.

    Durée : 52 mns env.- Format 16/9
    Son : Français - Dolby Stéréo.

     

    Comment se déroule une consultation ?

    Georges Puig : Je procède de la même manière en médiumnité et en voyance.

    Quand il s’agit d’un contact avec l’au-delà, je demande au consultant, une photo de la personne décédée.
    C’est finalement un support qui me rassure plus qu’autre chose, car je n’est pas réellement besoin de photo pour me « brancher » rapidement. Lors d’une séance, l’esprit du défunt est le maître à bord.

    Comprenez par-là que je ne peux obliger quiconque à venir « discuter ». C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles j’ai si peur avant une conférence publique en médiumnité.


    Je ne sais jamais si les portes de l’au-delà vont s’ouvrir pleinement ou non ! Pour ma part, et ce depuis mon enfance, je vois les esprits, je les entends, je sens des odeurs, j’ai des goûts qui me viennent.
    J’ai toute la panoplie ! (rires)

    Les esprits se montrent comme ils le veulent : ils peuvent prendre le physique qu’ils avaient au meilleur moment de leur vie, ou lors de leur décès...C’est très variable.

    Je peux les voir entièrement. Certains ne me montrent que leur visage. Rien n’est laissé au hasard.  Ils utilisent la meilleure manière pour se faire reconnaître par le consultant.

     

    Respecter le temps du deuil

    Je demande toujours au consultant de venir, une fois que sa douleur est devenue « supportable ». Il ne faut pas consulter juste après le décès d’un être cher. Bien sûr, le medium peut recevoir un message quelques heures après le départ d’un défunt. Mais ce n’est pas souhaitable.

    Il faut laisser du temps à tout le monde. De même, il ne faut pas abuser de ces séances. De toute manière,  les messages deviennent de plus en plus courts, au fil des années.

    Chacun doit évoluer sur son chemin. Les esprits suivent leur parcours dans l’au-delà, et nous poursuivons le nôtre, sur terre.

     

    Un prénom, un nom : le futur se dévoile

    En voyance, je travaille sans support. Ce sont les guides du consultant qui m’envoient les informations à donner.

    Je demande juste le nom et le prénom du consultant, et les informations arrivent. En voyance, je travaille en cabinet mais aussi par téléphone. La connexion est si fluide.

     

    Vous êtes un relais entre le ciel et la terre. Que vous a enseigné l’au-delà ? Quelle vision avez-vous du monde subtil ?

    Georges Puig : Les esprits s’accordent à nous dire qu’ils vivent dans un monde d’amour. Nous terriens, nous ne comprenons pas vraiment ce que cela signifie…

    Si nous touchions du doigt cette immensité d’amour qui imprègne l’autre monde, nous comprendrions déjà beaucoup de choses dans notre propre vie !

    J’ai compris qu’il y avait énormément de pardon et d’humilité, dans le monde invisible. Les esprits me donnent des informations. Mais ils ne peuvent pas tout révéler. Tous les médiums vous le diront.

    Ils m’ont quand même fait comprendre que l’enfer et le mal n’existaient pas vraiment. Ils m’ont expliqué le processus de la mort du corps physique. On retrouve les mêmes informations dans les récits d’Expérience de Mort Imminente (EMI).

    Les défunts expliquent qu’après leur mort, ils se retrouvent dans « l’espace de l’hôpital ». C’est un endroit, ils se reconstruisent, après leur départ de notre terre.

     

    On dit souvent que les défunts, de l’au-delà, essaient d’ouvrir les yeux des vivants…  Qu’ont-ils d’important, à nous dire ?

    Georges Puig : D’une manière générale, cela ne sert à rien de leur poser des questions sur les problèmes matériels, du genre : « Est-ce que je vais vendre ma maison ? »… Ils sont loin de tout cela, voire même, cela les agace un peu ! (sourires)

    Nos chers défunts souhaitent une seule chose : que nous soyons bien, physiquement et mentalement. Peu importe notre métier, notre fonction, notre classe sociale… ils aimeraient que nous soyons avant tout « amour ». 

    « Donner de l’amour, et en recevoir », tel est pour eux le sens de l’existence.

     

    Comment vit un médium, « la tête dans le ciel et les pieds sur terre ? »

    Georges Puig : Nous vivons le quotidien, mais nous sommes forcément un peu décalés, à un moment donné de la journée… On nous parle et quelquefois, nous ne sommes pas vraiment là. Nous recevons des messages, alors nous écoutons. C’est une richesse, un bonheur de tous les jours !

    Je pense qu’un médium a besoin d’être ancré dans la réalité.  Cela lui permet de comprendre ses semblables. C’est aussi le meilleur moyen de conserver un équilibre.

    Le médium a cette chance de  témoigner de la survie de l’âme après la mort, mais il n’a pas à imposer son avis sur la question.

    Donc pour répondre à votre question, un medium vit comme « Monsieur et Madame tout le monde ». Il est juste parfois un peu « la tête dans le ciel » Et le ciel, justement, à tant de choses à nous dire…

     

     

    Entretien recueilli sur le site : besoindesavoir.com - Publié le 15.04.2012

    « Entretien de M. et Y. Dray - '' Karine après la vie ''Zone Paranormale - Ils communiquent avec l’au-delà (émission) »
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