• Nous ne mourons jamais
    de Bernard Jakoby


    Un des meilleurs experts actuels sur les questions de la vie après la mort ; il vit à Berlin, où ses conférences et séminaires rencontrent un énorme succès.

    « Vouloir écrire un livre sur l’au-delà constitue une entreprise hardie : en effet, la plupart des hommes n’arrivent pas à se représenter qu’il existe une vie après la mort. (…)
    Les guerres, les famines, les souffrances ont amené nombre de personnes à douter de l’existence de ‘Dieu’ (ou force causale) et à se demander pourquoi ‘Il ‘permet cela... Sur cette toile de fond, la question de l’au-delà apparait comme une illusion que l’on se crée pour se détourner de l’apparente absurdité de l’existence humaine. Pourtant le constat suivant demeure : les indices de la réalité de la vie après la mort, patiemment accumulés depuis 40 ans par les études sur le sujet, l’emportent aujourd’hui largement sur l’hypothèse qu’avec la mort tout est fini.
    Le débat complexe sur la question de savoir si la conscience influe sur le cerveau nous occupera sans doute encore bien des années ; pourtant de nombreux médecins de renom –dont Melvin Morse- sont parvenus à la ferme conviction que la conscience existe indépendamment du corps.
    Je partage moi aussi cette conviction.
    »
    Bernard Jakoby

    L’intérêt de cet ouvrage est essentiellement lié à la partie consacrée à ce que nous pouvons réellement savoir de l’autre monde ; nous ne reviendrons pas sur les passages développant l’EMI
    (Expérience de Mort Imminente) ou le médiumnisme, car -bien que fort intéressants- ils ont certainement été déjà abordés par le lecteur passionné du sujet.

    Il faut savoir que les informations recueillies par l’auteur, quant à la vie dans l’Au-delà, sont des témoignages de défunts transmis par des mediums. C’est après de longues investigations et de nombreux recoupements, que ces informations sont livrées au lecteur. Les recoupements ont été faits par les réponses de plusieurs mediums -reconnus- à la même question, par les esprits eux-mêmes - grâce au spiritisme- et par différentes techniques, telles que les états de conscience modifiés induits par la méditation, la régression ou l’hypnose. Ces messages dits « croisés » racontent tous la même chose.
    Sans oublier les expériences scientifiques qui ont été menées par des groupes de recherche, même s’ils sont rares à se lancer dans l’aventure.

    Nous vous proposons donc un résumé de ce qui se passe, à partir du moment où notre corps meurt...

    A L’instant même du décès, l’âme prend un ‘corps subtil’ et entre dans l’autre monde.
    Certaines d’entre elles ne remarquent pas qu’elles sont ‘mortes’ ; elles se maintiennent alors soit au niveau de la réalité physique, soit dans une « zone intermédiaire ».

    La plupart des défunts, après avoir quitté leur corps, passent par une phase d’adaptation à leur nouvelle condition ; c’est la phase dite d’orientation ; toutes douleurs et toutes peines sont supprimées ; chacun peut produire son environnement par ses propres pensées.
    Au bout d’un temps plus ou moins long, en fonction de la cause du décès ou de l’état d’esprit qu’avait la personne avant de mourir, il est demandé à l’âme de faire face à son existence précédente ; c’est la phase « du souvenir », où certaines personnes reconnaissent la nécessité de poursuivre leur développement spirituel ; pour ces dernières commence alors la phase « de l’éveil ».
    Les niveaux qui suivent sont diverses sphères de lumière, que l’âme traverse jusqu’à s’unir à « Dieu ».

    Analyse des différentes phases abordées:

    Première phase :
    A son arrivée dans l’autre monde, le défunt est alors accueilli par des proches, des personnes qui l’ont précédé dans la mort, leur guide « ou ange gardien » (1).
    Les défunts éprouvent alors un bonheur inconnu jusqu’alors ; ils se retrouvent entourés de tous ceux qu’ils ont aimés dans leur vie et à qui ils avaient cru dire adieu.
    Après ces retrouvailles émouvantes, le défunt a le sentiment de « rentrer chez lui » ; il éprouve des impressions de protection et d’amour.
    Les paysages qui l’entourent sont le reflet de ses propres pensées ; l’environnement se constitue en fonction de ce dont l’âme a besoin. La structure de l’au-delà est constituée d’une matière subtile, très différente des représentations matérielles terrestres.
    Les défunts ne peuvent décrire par des mots la dimension de la beauté spirituelle ressentie.
    Ils donnent un exemple : « les fleurs mêmes ont un cœur qui bat... »

    Étant donné que l’espace et le temps n’existent plus vraiment, l’âme peut séjourner dans ce monde jusqu’à ce qu’elle aspire au progrès spirituel.
    De nombreuses âmes peuvent se plaire très longtemps à ce niveau.

    (1) Il est important de mentionner que lors de cette première phase, certains esprits peuvent se retrouver dans ce que l’on appelle « le trouble » ; n’ayant pas pris conscience de leur mort, ils sont angoissés car ils n’arrivent pas à se faire remarquer des vivants. Ils se détournent de leurs proches décédés, n’entendent pas leur guide. Ils restent au « niveau physique ». Les raisons les plus fréquentes de cet état sont l’attachement trop fort à des personnes laissées sur Terre, la violence du décès, l’état d’esprit de la personne de son vivant ou les dépendances graves.
    L’esprit restant plus proche des vibrations de la Terre que du Ciel, il sera plus facile de l’aider d’ici-bas ; d’où l’importance des « chaines de prières » pour nos défunts.
    Il existe aussi pour ces âmes, un « lieu de repos céleste», dans lequel les autres esprits viendront les rassurer, leur ôter toute confusion en leur faisant accepter leur nouvel état.
    Leur mission sera celle de les délivrer de cet « entre-monde » pour passer sereinement à la phase suivante.

    Deuxième phase :
    Tôt ou tard, les défunts sont confrontés à leur vie passée, à ses effets et ses conséquences sur eux-mêmes ou sur les autres ; sans jugement ni châtiment.
    Cette phase est très importante.
    A partir de cet élément, on peut conclure que chacun, par ses pensées et ses actions sur Terre, construit déjà sa place de l’autre côté.
    Libérons-nous donc dès aujourd’hui de la charge oppressante de la peur, de la rage, de la haine ou de la culpabilité. Celui qui vit dans l’instant présent cesse de redouter le passé et l’avenir ; acceptons les choses telles qu’elles sont, et non telles que nous aimerions qu’elles soient. La vie n’est qu’un changement, elle obéit aux lois de l’éphémère.

    Troisième phase :
    Le défunt apprend peu à peu à se libérer de ses désirs terrestres.
    En se souvenant de sa vie passée, l’âme parvient à surmonter ses limites personnelles et développe le besoin de progresser ; lorsqu’elle réussit à de débarrasser de son petit « ego », elle peut s’élever dans des sphères supérieures.

    A ce niveau, elle a une mission dans l’au-delà, tout en continuant à participer à la vie de ses proches et à les aider du mieux qu’elle le peut, souvent en leur suggérant des idées au cours de leurs « rêves » (Ce sujet a déjà été traité sur notre site).

    C’est à ce niveau aussi que l’esprit peut choisir de revenir sur Terre (2), ou de rester dans l’au-delà.
    S’il choisit cette seconde option, il est conduit dans un tout nouveau domaine de vie : les sphères supérieures.

    (2) Nous prévoyons un prochain article sur ce choix de réincarnation : ce qui le motive, comment est prise la décision, le lieu et le processus de réincarnation.

    Quatrième phase :
    Les sphères supérieures constituent un monde de pensées pures.
    L’âme aperçoit le déroulement de l’ensemble de son évolution ; elle prend connaissance de toutes ses vies antérieures. Elle découvre que de tous temps et au travers de toutes ses incarnations, elle a toujours été en contact et en harmonie avec les siens.
    Cette découverte est une expérience de félicité indescriptible.
    Toutes ces âmes communiquent entre elles par télépathie, chacun saisit clairement le pensée de l’autre ; cette forme de compréhension rend impossible tout malentendu, d’où un fort sentiment de cohésion.
    L’âme retrouve alors sa famille spirituelle, beaucoup plus grande que sa dernière famille terrestre.
    Ces esprits forment ensemble une unité, la force indestructible de l’Amour.
    Ils acquièrent la « connaissance universelle » et découvrent la pluralité des mondes.
    Par leur humilité, leur amour sans condition et leur dévouement, ils aident à maintenir –ou à installer- la paix dans ces mondes.

    Cette union avec ‘Dieu’ (ou avec La Lumière) n’est pas un nouvel état ; nous sommes tous issus de cette source éternelle. Toutes les choses sont liées entre elles en un réseau d’unité cosmique.

    Quelle est donc la signification de l’au-delà pour notre vie présente ?

    Par son origine, chaque esprit porte en lui les marques de La Lumière, qui sont :

    Amour, Sagesse, Joie, Paix, Tolérance, Créativité.

    Toutes ces propriétés sont donc présentes dans chaque individu, et notre devoir est de faire vivre et de réaliser sur Terre ces qualités spirituelles.
    C’est pourquoi il est primordial de tirer les leçons des circonstances de sa vie et d’intégrer les nouvelles expériences ; ce sont elles qui permettent à notre âme de mûrir et de grandir.
    Chaque douleur nous permet de nous élever.
    Celui qui accepte sa douleur, et la surmonte, devient ensuite une autre personne.

    En résumé, nous pouvons dire que l’au-delà nous aide à comprendre le sens profond de notre vie.
    Chacun de nous est immortel, et la vie terrestre est une étape du cheminement éternel de notre esprit.
    « N’ayons pas peur de la mort, nous ne mourons jamais... » Bernard Jacoby – Août 2009.
    source: melonic.be

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